Intervention de Pierre Lellouche

Réunion du 5 février 2014 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Comme vous l'avez indiqué très justement, le succès de la négociation repose sur les sanctions. Or, celles-ci sont toujours très difficiles à mettre en oeuvre. Nous entrons dans une phase de levée progressive des sanctions appliquées à l'Iran, et tout le monde veut faire des affaires avec ce pays : une importante délégation du MEDEF vient de se rendre à Téhéran ; d'autres missions suivront, allemandes ou américaines. Une fois que les entreprises auront engagé des négociations ou commenceront à gagner de l'argent, nous aurons beaucoup de mal à rétablir le rapport de forces avec l'Iran si celui-ci vient à manquer à l'une ou l'autre de ses obligations. Disposerez-vous de toute l'information nécessaire sur l'action des entreprises françaises et étrangères en Iran ? Avez-vous pensé à mettre en place une instance de suivi analogue au Comité de coordination pour le contrôle multilatéral des exportations (COCOM) ? Il serait notamment utile de coordonner l'action des différents ministères des finances.

D'autre part, j'ai plusieurs réserves à formuler sur l'accord intérimaire, notamment sur la reconnaissance du droit à enrichir et sur le maintien de certaines installations. Mais je sais que nous nous sommes battus, et nous ne pouvions sans doute pas obtenir plus.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion