Intervention de général Henri Bentégeat

Réunion du 9 avril 2014 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

général Henri Bentégeat :

Ces options n'ont pas été chiffrées de manière précise hormis celle du renoncement de la permanence à la mer, puisqu'il s'agit de la suppression d'un sous-marin dont le prix est connu. Le problème est que ces options peuvent engendrer des économies importantes seulement à moyen ou long terme alors que la simulation pourrait constituer une soupape pour le court terme. En effet, les économies à attendre de la suppression de la composante aérienne sont faibles et lointaines puisqu'avions et missiles existent, et qu'elles se borneraient à l'abandon de la rénovation prévue des missiles ASMPA. Il en va de même pour la suppression d'un SNLE, qui existe lui aussi, l'économie ne se faisant qu'au moment du renouvellement avec l'arrivée des sous-marins de troisième génération. En matière de diminution du nombre de têtes et de missiles, les économies ne se feraient également qu'en queue des programmes déjà lancés. Les économies substantielles ne se produiraient qu'à moyen terme et au-delà de la programmation militaire. Seule la simulation permettrait des économies immédiates avec toutefois le risque de fragiliser la coopération franco-britannique et de mettre en péril les programmes civils liés à la simulation. Selon moi aucune option n'est satisfaisante et je ne connais pas suffisamment le détail des programmes actuels pour identifier des économies rapides.

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