Intervention de Danièle Hoffman-Rispal

Séance en hémicycle du 5 novembre 2012 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2013 — Anciens combattants mémoire et liens avec la nation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hoffman-Rispal :

Je connais votre engagement personnel sur ce sujet, monsieur le ministre. C'est pourquoi je vous fais confiance pour améliorer encore ce budget une fois la crise passée. Je sais à quel point vous y tenez, monsieur Kader Arif.

Le deuxième élément sur lequel je voudrais insister est relatif à la politique de mémoire ambitieuse engagée par le Gouvernement. La mémoire, ne nous y trompons pas, constitue le creuset de la nation et de la société dans laquelle nous vivons. Malgré la complexité de la situation budgétaire, nous répondons à cette exigence ! En effet, les crédits affectés à la politique de la mémoire enregistrent une augmentation d'environ 50 %, ce qui permet d'honorer nos anciens combattants à la hauteur des sacrifices auxquels ils ont consenti au service de la France. C'est cette ambition qu'incarne la richesse du calendrier commémoratif. Des tranchées creusées par les Poilus lors de la Grande Guerre il y a presque un siècle aux actes de la Résistance intérieure, notre histoire s'inscrit dans le présent et définit les contours d'une communauté civique où chacun doit trouver sa place.

Monsieur Laffineur, permettez-moi de vous répondre. Vous déplorez que nous ayons abrogé cette ridicule taxe de trente euros pour l'AME. Peut-être n'avez-vous pas dans votre circonscription, comme c'est mon cas, des demandeurs d'asile et des associations qui s'occupent de gens qui arrivent avec de gros problèmes parce qu'ils sont persécutés dans leur pays, ainsi que leurs enfants ! Ces gens ne pouvaient pas payer trente euros, c'étaient donc les associations qui les payaient au détriment de leurs salariés ! Pendant des années, j'ai écrit à plusieurs reprises au ministère concerné afin de mettre fin à cette situation. Ce n'est pas seulement une question de justice sociale, monsieur Laffineur ! Quand ces gens sont malades, il faut les soigner pour éviter la contagion ! Ce qu'a fait ce gouvernement, il était nécessaire de le faire ! Bravo ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion