Intervention de Laurent Fabius

Séance en hémicycle du 30 avril 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — République centrafricaine

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international :

Vous m’interrogez sur la situation en Centrafrique. J’ai dit souvent que dans ce pays, où nous sommes intervenus à la demande de la communauté internationale et pour éviter ce qu’il faut bien appeler un risque de génocide, tout repose sur un triangle qui est d’ailleurs, malgré les circonstances différentes, le même qu’au Mali : il faut à la fois une action militaire et sécuritaire, une action démocratique et une action pour le développement ; et c’est seulement si les trois côtés du triangle sont réunis qu’on peut avancer.

S’agissant de la sécurité, la situation reste très difficile : entre ex-Séléka et anti-balaka, les affrontements sont constants. Les soldats français comme les soldats africains font un travail absolument magnifique.

Nous avons obtenu que les Nations-Unies envoient douze mille hommes au mois de septembre. D’ici là, il y aura une montée en régime. Les Européens nous ont rejoints. Je ne veux pas dissimuler les difficultés, qui existent, mais le travail fait permet d’avancer et, c’est le sens de votre question, de rendre hommage à nos forces.

C’est d’ailleurs là-dessus que je voudrais conclure, monsieur Assouly, en sachant que cette conclusion, vous la faites vôtre : je veux, mesdames et messieurs les députés, qu’il s’agisse de la Centrafrique, qu’il s’agisse du Mali, qu’il s’agisse de tous les terrains d’opération sur lesquels sont nos soldats, rendre hommage au courage et à la compétence dont ils font preuve. Ils sont l’honneur de la France.

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