Monsieur Christophe Bouillon, la seule mention des transports aériens dans le plan de travail du CNB pour les trois prochaines années consiste à évoquer une demande qui sera adressée à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) en vue de dresser un bilan des actions engagées dans le domaine des hélicoptères et de l'aviation légère : il n'est aucunement question du transport aérien de ligne, qui représente pourtant la plus grande partie du transport aérien et constitue la première source de plaintes des habitants, notamment en Île-de-France. Cinq millions d'habitants sont en effet dérangés par le bruit des avions, notamment autour de l'aéroport d'Orly, situé dans une zone fortement urbanisée.
En dépit des progrès évoqués par M. Dominique Bidou, les avions sont de plus en plus nombreux, tout comme les habitants que gêne ce bruit intense : lorsque le vol Hong Kong-Paris arrive en longue finale sur l'aéroport Charles-de-Gaulle à quatre heures du matin, il réveille 2,3 millions d'habitants !