Intervention de Olivier Audibert Troin

Réunion du 7 mai 2014 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Audibert Troin :

Il existe une convergence entre les doctrines britannique et française sur la dissuasion nucléaire. Nous avons d'ailleurs le même nombre de SNLE ; vous envisagez de les remplacer en 2028, et nous en 2030.

Si cette dissuasion est l'expression de la souveraineté nationale, est-il pour autant utopique d'envisager des SNLE franco-britanniques afin de réduire les coûts ?

Sir Peter Ricketts. La recherche d'économies budgétaires est évidemment essentielle. L'installation conjointe de Valduc que j'évoquais répond en partie à cela.

En ce qui concerne la construction de sous-marins communs d'ici 2030, je ne vois pas comment cela serait possible. Cela poserait à peu près les mêmes problèmes que ceux rencontrés pour notre projet commun de porte-avions. Nous nous sommes déjà engagés, je le répète, à fabriquer à nouveau un sous-marin fondé sur le système Trident avec les États-Unis. Nous nous sommes également mis d'accord sur un système de propulsion nucléaire américano-britannique et avons annoncé que le sous-marin serait construit au Royaume-Uni.

Cela ne laisse pas beaucoup de marges de manoeuvre pour une construction commune avec vous. Reste que, dans certains domaines comme les sonars, nous devons travailler ensemble. Il en est de même pour les tests virtuels de têtes nucléaires et, surtout, pour l'utilisation et la doctrine, de même que pour s'assurer que nos deux flottes coopèrent bien et de façon cohérente.

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