Dans ce contexte, reconnaîtrez-vous clairement que l'essentiel de l'augmentation des dépenses nouvelles de personnel est en fait lié à la revalorisation des carrières et au paiement des pensions de retraite dont le montant s'explique par une augmentation du nombre de fonctionnaires en bénéficiant ?
Vous le voyez, monsieur le ministre, je voulais, grâce à ces quelques exemples, vous dire que votre budget, en fin de compte, s'inscrit dans la ligne que nous avons suivie pendant dix ans et dont les Français ont compris l'importance, à savoir la nécessité de mener une politique cohérente de sécurité publique. Le pourrez-vous ? Je l'espère pour la France ! Le ferez-vous ? Je n'en suis pas certain. Les éléments de votre budget ne nous permettent pas d'être aussi optimistes ni aussi catégoriques.
Je me permettrai de vous poser une dernière question, sur un simple détail. En tant qu'ancien rapporteur pour avis de la commission des lois pour la sécurité, je me permets ainsi d'exercer une sorte de droit de suite. J'avais évoqué, l'an passé, dans l'avis que j'avais présenté au nom de la commission des lois sur la mission « Sécurité », la situation de ces gendarmes adjoints volontaires qui, de par leur statut, pouvaient bénéficier d'une sorte d'avantage pour être directement intégrés dans les polices municipales, alors que ce n'est pas le cas pour les adjoints de sécurité de la police nationale.