Intervention de Daniel Goldberg

Réunion du 21 mai 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

Le nouveau départ que vous proposez, monsieur Tavares, pour PSA est tout à fait intéressant.

Comment la différenciation entre les trois marques, Peugeot, Citroën et DS, sur laquelle vous avez insisté, pourra-t-elle aller de pair avec le resserrement de l'offre, le nombre de modèles étant ramené de 45 à 26 et celui des plates-formes de sept à deux ?

Quelles sont, selon vous, les perspectives pour le marché automobile européen ? L'industrie allemande, pas seulement automobile d'ailleurs, a développé un écosystème avec les pays d'Europe de l'Est sans qu'il y ait nécessairement délocalisation de l'ensemble de la chaîne de production. Quelles sont pour PSA les perspectives de « co-localisation » avec certains pays d'Afrique ou du Maghreb ?

Pour avoir eu la chance d'accompagner Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, lors de son déplacement en Chine en décembre dernier, et visité avec lui l'usine de Wuhan, que PSA co-exploitait déjà avec Dongfeng avant même l'accord passé avec ce dernier, j'ai pu mesurer l'attractivité de PSA et l'engouement que le groupe suscite. Mais Dongfeng, maintenant entré au capital de PSA, est aussi engagé en Chine avec d'autres constructeurs. Qu'en pensez-vous ?

Vous avez surtout insisté sur l'Asie. Quelles sont les perspectives de développement de PSA au Brésil ? Pourriez-vous aussi dire un mot du retrait de Citroën d'Iran en raison du contexte international ?

Permettez-moi enfin de terminer en évoquant le site d'Aulnay, qui se trouve dans ma circonscription. PSA a une dette vis-à-vis des hommes et des femmes de ce territoire, vis-à-vis de ce territoire lui-même où, pendant quarante ans, Citroën puis PSA ont produit des automobiles. Les annonces de 2012 ont provoqué un véritable traumatisme. Je me félicite d'ailleurs de la qualité du dialogue qui, après 2012 n'a rien eu à voir avec ce qu'il était auparavant. Pouvez-vous nous faire un point précis sur le reclassement des 3 000 salariés d'alors et sur le devenir du terrain ? Quel avenir pour ce site exceptionnel de 180 hectares, situé aux portes de Paris, emblématique du Grand Paris ? Pourriez-vous nous donner des précisions sur la mission confiée à Jean-Paul Bailly ? Quel en est le calendrier ? Quand sont attendus ses résultats ? Nous étions d'accord sur le mot d'ordre : « ni spoliation ni spéculation ». Aujourd'hui, écartez-vous, comme j'ai cru l'entendre ces derniers jours, tout portage foncier public à venir de ce terrain en vue d'un redéveloppement industriel que, pour ma part, je souhaite et pour lequel mon exigence sera la même, qu'il soit conduit par l'État ou par votre entreprise ?

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