Tant mieux. N'ayez pas peur ! (Sourires sur divers bancs)
Les cheminots ont beaucoup souffert de la séparation des deux entités RFF et SNCF, des dysfonctionnements qu'elle a produits, et de l'abandon du réseau. Ils sont aujourd'hui tout à fait conscients que nous changeons d'époque. Rien ne serait plus faux que d'accréditer l'idée d'un immobilisme : depuis 1983, la SNCF a perdu 100 000 cheminots, soit un tiers de l'effectif, alors qu'elle transporte 400 millions de voyageurs supplémentaires par an.
Il ne faut pas non plus oublier que l'État a montré de grandes carences dans son management, c'est-à-dire dans les consignes qu'il donnait aux entreprises ferroviaires.