Je reprends les questions de mes deux collègues et m'associe à l'approche de M. Boinali Said : les dispositifs figés par la loi ne correspondent pas toujours à la réalité sur le terrain et ne permettent pas d'entraîner une dynamique de territoire. L'économie est quelque chose qui vit, qui évolue en fonction de son environnement, ainsi que des hommes et des femmes qui prennent le risque de créer de l'activité. Figer les choses dans la loi empêche cette dynamique – pour ce qui est des secteurs les plus performants, s'entend : il en est d'autres qu'il vaut mieux cadrer, ne serait-ce que pour éviter certains effets d'aubaine.
Je crois, pour ma part, à la contractualisation territoriale et au développement des engagements territoriaux, à l'instar de ceux que nous avons conclus au niveau européen. Nous ne pouvons plus continuer à mobiliser l'investissement public sans contreparties en termes d'emploi, de dialogue social, de conditions de travail, de formation, d'organisation de la mobilité. Nous devons promouvoir des dispositifs contractuels qui obligent les entreprises à accompagner les jeunes dans l'emploi. Qu'en pensez-vous ?