Intervention de Benoît Hamon

Séance en hémicycle du 10 juin 2014 à 15h00
Questions au ministre de l'éducation nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche

Benoît Hamon, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :

…en fixant une organisation du temps scolaire par des arrêtés qui ne sont conformes ni à leurs compétences ni à l’épure des décrets. Pour ces dernières, le contrôle de légalité s’exercera et les préfets feront leur travail. Elles sont très minoritaires et je ne souhaite évidemment pas que ces situations de tension se reproduisent.

Et puis, il y a l’immense majorité des communes, qui ont fait leur travail. Qu’elles soient de gauche ou de droite, petites ou grandes, riches ou pauvres, elles proposent des activités périscolaires à côté d’une nouvelle organisation du temps scolaire parce qu’elles ont compris que, contrairement à ce que vous prétendez, cette réforme allait dans l’intérêt des enfants et qu’il n’y avait plus personne pour soutenir le système qui s’appliquait auparavant.

Quant aux établissements d’enseignement privés, monsieur le député, je n’avais pas compris que l’UMP remettait en cause la loi Debré sur leur caractère propre ! Je vous invite à le dire au secrétaire général de l’enseignement catholique, qui, soit dit en passant, vient de s’engager, dans les publications de l’enseignement catholique, en faveur d’une réforme des rythmes scolaires. Il encourage les établissements privés à faire de même. Je pense que cela va dans le bon sens. Progressivement, nous observerons que des établissements privés, quelles que soient les confessions, adopteront cette réforme qui est bonne pour les enfants. Pourquoi ? Parce qu’elle se fonde sur un diagnostic unanimement partagé : une semaine trop longue, une journée trop longue, avec au bout du compte des apprentissages en recul.

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