Intervention de Jean-Patrick Gille

Séance en hémicycle du 8 novembre 2012 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2013 — Compte d'affectation spéciale financement national du développement et de la modernisation de l'apprentissage, amendements 144 266 277

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales pour l'emploi :

… à dominante restauration où le taux de ruptures était de 40 %, les ruptures ayant lieu souvent dès le début du contrat en raison d'une mésentente entre l'apprenti et le maître d'apprentissage, mésentente dont on peut trouver parfois les racines dans une mauvaise orientation mais pas seulement. Dans le cadre des expérimentations « Hirsch », nous avons procédé à un travail d'accompagnement, de médiation. Nous nous sommes aperçus que si nous intervenions rapidement, dès l'émergence d'un conflit ou d'une incompréhension, nous parvenions à diviser par deux le taux de rupture. C'est une manière d'améliorer les chiffres de l'apprentissage, d'éviter que toute une série de contrats n'aillent pas jusqu'à leur terme.

Finalement, nous sommes tous d'accord pour dire qu'il faut continuer à inscrire 2 millions d'euros sur ce programme. La question est de savoir comment les utiliser. Pour ma part, je propose la poursuite des expérimentations. Certaines ont déjà été évaluées. Il faudrait maintenant les valider car on ne peut pas procéder indéfiniment à des évaluations. Sans vouloir vous lasser, je reprends l'exemple de mon CFA, où une expérimentation dure depuis dix-sept ans.

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