Intervention de Antoine Herth

Réunion du 18 juin 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

Le texte va dans la bonne direction, car l'absence de réseau de bornes structuré limite le développement des véhicules électriques rechargeables. Le groupe UMP a cependant choisi de s'abstenir, pour trois raisons.

Notre première réserve est politique. Un projet de loi visant à redessiner la carte des régions est présenté aujourd'hui même au Conseil des ministres, et nous n'entendons pas donner de blanc-seing à un texte dont les termes demeurent très malléables. Ce n'est pas la même chose de parler de deux régions comme, par exemple, l'Alsace et la Lorraine actuelles, ou du quart de la France.

Nous regrettons également que la proposition de loi ne mentionne pas l'implication des collectivités locales. Les véhicules actuellement disponibles sur le marché sont de type citadin, signe que les constructeurs s'adressent à des utilisateurs qui circuleront à l'intérieur ou à proximité des agglomérations. Il faut pourtant que les véhicules puissent traverser la France.

Le texte prévoit enfin que le nombre et la répartition des bornes implantées assurent un aménagement équilibré des territoires concernés. Or cet aménagement dépend en partie des évolutions technologiques, notamment de la capacité de charge des batteries. Il suffira qu'un constructeur commercialise demain une batterie de grande capacité pour que le maillage imposé devienne superflu.

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