Intervention de Gérard Bapt

Réunion du 24 juin 2014 à 21h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt, rapporteur :

Le fait que des retraités aient commencé à payer un impôt sur le revenu, même très faible, avec des conséquences en cascade sur la fiscalité locale et sur certains tarifs, tient à la suppression de la demi-part, que vous avez instaurée, chers collègues de l'opposition. Comme par hasard, les manifestations ont eu lieu après l'élection présidentielle : en matière d'habileté, vous pourriez nous donner des cours du soir.

Par ailleurs, si nous avions adopté tout à l'heure l'amendement tendant à supprimer les régimes spéciaux, qui désignait notamment les avantages des salariés d'EDF, la disparition de ces avantages en matière de fourniture d'énergie aurait représenté, pour un ancien salarié de cette entreprise percevant une retraite de 1 250 euros – supérieure, donc, au maximum retenu pour le « dégel » –, bien plus que la perte de pouvoir d'achat liée au gel des 7,50 euros d'augmentation dont cette retraite aurait dû faire l'objet au 1er octobre 2014. Des centaines de milliers de retraités entrés dans l'impôt sur le revenu vont en sortir grâce au dispositif que la majorité, à cet instant même, vote dans l'hémicycle. Le pacte, je le répète, est un dispositif global.

Enfin, chers collègues, j'attends toujours de savoir où vous trouverez les 100 milliards d'euros d'économies que vous proposez – soit le double de l'objectif actuel du Gouvernement ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion