Intervention de Élie Aboud

Réunion du 2 juillet 2014 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

Vous êtes accompagnée de deux soignants ; je partage ce choix symbolique. Le volet prévention est le corollaire du volet répression, et je n'imagine pas d'opposition dogmatique sur ce point avec nos collègues de la majorité. Au demeurant, dans un contexte économique difficile, tous les groupes politiques doivent se montrer vigilants quant au respect de votre budget, car les conduites addictives sont un sujet capital de santé publique.

J'ai été frappé de votre remarque sur la réaction des préfets. Il y a un chef de projet dans chaque préfecture ; or les agences régionales de santé (ARS) sont des « préfets sanitaires ». Comment se fait-il que le chef de projet soit basé dans une préfecture, et non dans une « préfecture sanitaire » ?

Vous avez peu évoqué les associations. Or il existe aujourd'hui un vrai militantisme associatif sur le terrain. Comment votre Mission prend-elle en compte ce phénomène ?

Par ailleurs, la réforme territoriale aboutira à la disparition des départements. Les fonctionnaires départementaux du secteur médicosocial devront-ils rejoindre les ARS ? Il s'agit là d'un sujet majeur pour vous, car ce corps administratif sera alors au service de la prévention sur le terrain.

Vous financez la recherche médicale sur les addictions. Comment se répartit votre budget entre les actions prévention, formation, collectivités et répression ?

En matière de prévention secondaire, comment touchez-vous vos cibles ?

Enfin, vous avez abordé, avec beaucoup d'élégance et de pudeur, les salles de consommation à moindre risque – que nous appelons « salles de shoot ». Ce sujet clivant a-t-il fait l'objet d'études d'impact ?

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