Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 15 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique économique du gouvernement

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

Monsieur le député, la réduction de nos déficits est une exigence.

C’est celle d’un grand pays qui, en tant que tel, doit respecter la parole qu’il a donnée à ses partenaires. C’est une exigence de souveraineté, pour ne pas faire dépendre notre pays de l’humeur des marchés financiers. C’est une exigence d’équité à l’égard des générations qui viendront après nous et n’ont pas à supporter les dépenses qui sont les nôtres.

C’est pourquoi le Gouvernement a engagé l’assainissement des finances publiques en 2012. Il a d’ailleurs obtenu des résultats. Le déficit de l’État était de près de 150 milliards d’euros en 2010 ; il a été divisé par deux fin 2013.

Il faut observer une certaine prudence en matière budgétaire. Les recettes publiques fluctuent avec l’activité économique et avec l’inflation. Ces deux facteurs nous pénalisent aujourd’hui. En revanche, nous sommes stricts sur la dépense. Nous avons obtenu en 2013 le taux de croissance des dépenses publiques le plus bas depuis 1998. Nous poursuivons l’effort en 2014, avec 4 milliards d’euros d’économies supplémentaires en cours d’année. Pour 2015, le Gouvernement a présenté, la semaine dernière, un budget de l’État en forte baisse, avec près de 18 milliards d’euros de dépenses en moins.

Maîtriser la dépense publique, c’est la condition pour poursuivre la réduction du déficit, financer les baisses d’impôts pour les ménages et les baisses de charges pour les entreprises et pérenniser notre service public, qui ne peut être éternellement financé à crédit.

Voilà qui devrait pouvoir recueillir l’assentiment de tous : rompre ainsi avec le passé et pouvoir créer le rassemblement que le Premier ministre a évoqué il y a quelques minutes.

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