Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du 15 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Transition écologique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

On ne peut pas tout à la fois faire du Roosevelt et du Georges Pompidou : au XXIe siècle, la croissance et l’emploi ne se feront qu’au seul prix d’un basculement vers la transition écologique.

Nous, écologistes, vous demandons d’avoir l’audace et la modernité de mettre en oeuvre un keynésianisme vert. Nous devons repartir de l’avant sur une base décarbonée, décentralisée, économe en ressources et sobre en énergie. Cette nouvelle politique économique, qui préservera les matières premières et l’énergie avec moins de gaspillage et moins de déchets, sera surtout créatrice d’emplois et, à terme, d’une croissance découplée de l’épuisement des ressources naturelles.

Pour y parvenir, nous devons agir à toutes les étapes de la vie de la matière, à travers l’éco-conception, l’écologie industrielle, l’économie de la fonctionnalité, la réutilisation, le réemploi et le recyclage.

Le Président Roosevelt a dit : « Essayer quelque chose, et si cela ne marche pas, essayer autre chose. » C’est possible ! Les régions, les territoires, des villes comme Paris s’engagent dans l’économie circulaire. Ségolène Royal a pris la mesure de l’enjeu avec la loi de transition énergétique, en mettant en avant l’économie circulaire comme projet industriel et environnemental, en faisant un projet stratégique sur les ressources de notre pays.

Au-delà de vos quelques propositions concernant l’écologie, monsieur le ministre, quand franchirez-vous le pas d’une réelle et ambitieuse transition écologique du XXIe siècle, faisant de celle-ci le réacteur de votre politique économique ?

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