Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 15 juillet 2014 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Motion de rejet préalable

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

Ainsi, au ministère de l’intérieur, des emplois sont créés, conformément aux engagements et aux priorités de ce gouvernement, mais des économies peuvent être trouvées s’agissant d’autres dépenses relevant de l’administration centrale. C’est en ce sens que nous avons travaillé.

Nous aurons certainement l’occasion de revenir sur la redevance audiovisuelle ; je suis prêt à aborder ce sujet avec vous, même si ce projet de loi de finances rectificative ne contient pas de mesures concernant la contribution à l’audiovisuel public.

Et nous aurons également l’occasion de débattre de la taxe de séjour.

S’agissant de la baisse des impôts et des charges, vous dites que les mesures prises ne sont pas à la hauteur. Je vous épargnerai l’historique des décisions qui ont été prises par la précédente majorité et dont une partie continue d’ailleurs à produire ses effets, à l’instar du gel du barème de l’impôt sur le revenu, que vous avez allègrement pratiqué et que nous avons levé.

Les choses sont claires : il y aura, dès 2014, une baisse de 1,1 milliard d’impôts dès l’émission des rôles d’imposition. Vous ne pouvez le nier, pas plus que ne pouvez contester que ce texte et, surtout, le PLFRSS contiennent des mesures de réduction des charges des entreprises – je pense à la C3S et à la réduction des charges sociales des employeurs – qui vont dans le sens d’une politique de soutien à l’économie.

Le débat a déjà eu lieu, mais il va se poursuivre non seulement dans les heures qui viennent, mais aussi à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances initiale pour 2015 et du projet de budget triennal.

Il n’y a donc, à mes yeux, aucune raison d’adopter cette motion de rejet préalable. Sur la forme, monsieur le député, j’ai une trop haute opinion de vos compétences pour penser que vous ayez pu être abusé, de quelque façon que ce soit, par notre présentation du PLFR.

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