Intervention de Roger-Gérard Schwartzenberg

Séance en hémicycle du 15 juillet 2014 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

…et je crois que ce ne serait pas de notre intérêt. Je me réfère au FMI, qui demande – certes timidement – aux États lancés dans des politiques de grande rigueur d’adoucir celles-ci pour ne pas trop compromettre le retour de la croissance. Il ne serait donc pas inutile de réfléchir à un léger infléchissement de la politique de redressement des finances publiques, comme le fait d’ailleurs le Gouvernement.

Nous voterons ce texte, notamment parce que le Gouvernement a fait preuve d’esprit d’ouverture à l’égard de notre groupe en acceptant de limiter le gel des pensions de retraite à celles supérieures à 1 200 euros, en se montrant favorable à l’amendement sur la poursuite de l’exonération de la taxe d’habitation et en acceptant la création d’un Observatoire des contreparties. Je me réjouis d’ailleurs d’entendre le Président de la République, le Premier ministre et les membres du Gouvernement parler de plus en plus de ces contreparties que M. Gattaz avait sans doute, pour sa part, totalement oubliées. Je me réjouis de constater que l’exécutif, lui, s’en souvient, et qu’il soit ainsi rappelé que l’objectif du CICE et du pacte de responsabilité est non pas de faire Noël pour le MEDEF dès le mois de juillet, mais d’obtenir de celui-ci une action accrue pour l’emploi et l’investissement.

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