Intervention de Dominique Lefebvre

Séance en hémicycle du 15 juillet 2014 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

Il faudra donc poursuivre cet effort. Sachant – je l’ai dit la semaine dernière à l’occasion du débat d’orientation budgétaire – qu’une approche visant à établir un équilibre entre entreprises et ménages n’est pas adaptée à la situation, même si je comprends l’idée politique qui la sous-tend. Encore faudrait-il savoir : quels allégements pour quelles entreprises et quels impôts pour quels ménages ?

Quand on augmente d’un milliard d’euros l’impôt de solidarité sur la fortune et que l’on baisse d’un milliard d’euros l’impôt sur les TPE, on mène une politique de gauche, qui est efficace pour l’économie et la solidarité.

Pour conclure, j’évoquerai la maîtrise de la dépense publique.

C’est une exigence, c’est une nécessité, car nous ne redresserons pas le pays et nous ne retrouverons pas de la croissance si nous ne savons pas maîtriser nos dépenses publiques. Tout à l’heure, en défendant les motions de procédure, la droite nous a accusés de ne pas aller assez vite. Il y a une différence entre vous et nous : vous avez peut-être réduit plus vite le déficit nominal, mais, depuis 2006, vous n’aviez fait qu’augmenter le déficit structurel. Nous, nous le baissons. Nous, nous le baissons, au rythme qu’il faut, en faisant ce que nous savons faire, à savoir maîtriser la dépense publique comme vous n’avez jamais su le faire en dix ans. Nous stabiliserons en valeur la dépense publique de l’État au cours des trois prochaines années.

Pour le reste, nous n’entendons pas conduire des politiques d’austérité, qui mettraient en cause le redémarrage de l’économie et une croissance qui reste aujourd’hui trop faible.

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