Intervention de Yves Vérollet

Réunion du 25 juin 2014 à 14h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Yves Vérollet, délégué général de l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles, UNA :

Il faut rappeler que nous ne sommes pas des employeurs de plein exercice en termes de salaires. Certes, nous pourrions toujours, face aux syndicats, promettre une augmentation de 15% et signer un accord en ce sens, mais nos accords collectifs devront ensuite être agréés par les pouvoirs publics.

L'accord conclu en 2002 avait permis un vrai déroulé de carrière entre personnels qualifiés et non qualifiés mais au fil du temps les salaires n'ont pas été revalorisés et, depuis 2009, la valeur du point n'a pas été augmentée. En termes de grille salariale, sur les 220 000 salariés de la branche de l'aide à domicile, il y en avait environ 100 000 au 1er janvier 2012, qui étaient situés sous le SMIC. Il y a eu des financements complémentaires pour remonter tout le monde au niveau du Smic, mais l'augmentation du Smic de cette année risque de refaire replonger environ 30 000 en dessous de celui-ci.

Or cela pèse beaucoup dans l'attractivité, de même que les fréquences des temps partiel. Cela dit, il y a des différences assez fortes entre les structures : dans des zones urbaines, certaines arrivent à proposer des temps de travail plus importants, mais dans certaines structures rurales, et du fait notamment des temps de déplacement, le taux de temps partiel peut être élevé.

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