Intervention de Monique Iborra

Réunion du 9 juillet 2014 à 11h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Nous sommes particulièrement intéressés par les débats entre les ministres, les collectivités et les partenaires sociaux. Sans doute faudra-t-il préciser le rôle du Parlement dans cette démarche, à laquelle nous souscrivons totalement, qui valorise l'action des partenaires sociaux.

Un grand nombre de sujets ont été abordés les années précédentes, ce qui a permis d'aboutir à des réformes qui, pour certaines, ont été validées par le Parlement et dont l'impact a pu être mesuré, en particulier sur la sécurisation du marché de l'emploi.

L'intérêt général est, à nos yeux, prioritaire. Nous avons cru comprendre que trois priorités s'étaient dégagées de cette conférence : plus d'emplois, plus de croissance et plus de dialogue social. Je me préoccupe de l'opérationnalité des décisions prises, qui sont parfois difficiles à mettre en oeuvre.

La garantie jeunes, qui va mobiliser des fonds européens à hauteur de 160 millions d'euros sur deux ans, a donné lieu à des expérimentations. Celles-ci ont-elles fait l'objet d'une évaluation ? Si oui, quels en sont les résultats ?

Pour les chômeurs de longue durée, la meilleure prévention passe, selon moi, par un accompagnement précoce. Aujourd'hui, Pôle emploi est-il prêt à assurer une prise en charge des demandeurs d'emploi plus précoce qu'aujourd'hui ?

Enfin, la loi sur la formation professionnelle votée récemment confie intégralement aux régions la politique de l'apprentissage et la formation professionnelle. Assiste-t-on aujourd'hui à une recentralisation de ces compétences récemment transférées ? N'y aurait-il pas un risque de doublonnage entre la politique de l'État et celle des régions ?

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