Intervention de Roger-Gérard Schwartzenberg

Séance en hémicycle du 18 juillet 2014 à 15h00
Délimitation des régions et modification du calendrier électoral — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

…en utilisant un argument dilatoire. Plus tard, comme le disait très justement François de Rugy, c’est une courte séquence entre 2016 et 2019. Cela signifie que les changements éventuels devraient s’inscrire dans un laps de temps très court, en sus de respecter les conditions que je viens d’énumérer. Ne renvoyez pas aux jours meilleurs des décisions éventuellement mieux fondées et ne nous dites pas que, certes, aujourd’hui, nous en restons à une situation qui ne convient pas à beaucoup d’entre nous, mais que demain ou après-demain ou après-après-demain l’on réfléchira à un autre système. Si cet autre système est tout à fait admissible, dans ce cas-là, pourquoi ne pas l’adopter tout de suite ? Le processus législatif n’est pas une course de lenteur ; au contraire, il s’agit d’adopter rapidement les normes nouvelles, d’autant plus dans un projet d’ensemble qui vise à délimiter, parfois à dépecer certaines régions. Mais, pour un tout petit département qui voudrait reprendre sa liberté pour s’intégrer dans une région qui lui conviendrait mieux, surgit une foule d’obstacles extraordinaires comme si la République était en cause, ce qui n’est évidemment pas le cas. Il serait bon de privilégier la liberté par rapport au souci de stabilité excessive, car celui-ci est malgré tout l’une des formes du conservatisme.

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