Intervention de Gilda Hobert

Réunion du 23 juillet 2014 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilda Hobert :

Monsieur Breton, j'ai suivi avec intérêt votre présentation, votre parcours professionnel et les motifs de votre candidature au poste de directeur général. Votre exposé m'a paru clair et circonstancié. On ne peut que souscrire aux idées de hiérarchisation des risques et de prévention. D'autres sujets me paraissent importants.

En premier lieu, la mise en oeuvre des orientations choisies par l'INCa en matière de lutte contre le cancer. Le plan cancer 2014-2019 a pour principal objectif de répondre aux besoins et aux attentes des personnes malades, de leurs proches et de l'ensemble des citoyens. Faisant suite à deux premiers plans, il traduit et soutient la mobilisation de l'ensemble d'une communauté de soignants, de chercheurs, d'acteurs de prévention, mais aussi de professionnels du secteur social ou de l'éducation, qui travaillent tous au quotidien au service des malades et de la population.

L'INCa coordonne les actions sur le cancer en partenariat avec ses principaux acteurs associatifs et institutionnels. Ceux-ci sont nombreux, au point que leurs missions et activités risquent de se recouper et de se télescoper. En tant que représentant de l'agence sanitaire et scientifique de l'État, comment voyez-vous votre future coopération avec les différents intervenants, notamment territoriaux ?

Vous avez évoqué la nécessité de transversalité. Quelles relations envisagez-vous de développer, notamment avec les agences régionales de santé, qui sont devenues des maillons essentiels de la santé sur nos territoires ?

Deuxième sujet important à mes yeux, le rôle de l'INCa dans sa recherche sur la maladie, et sa relation avec les 3 300 chercheurs, enseignants et techniciens. La France a certes lancé des programmes innovants, mais elle a encore du chemin à parcourir en matière de prévention.

L'INCa participe activement à la recherche à travers le financement de nombreux projets et une étroite collaboration avec les organismes du domaine. Compte tenu du nombre de ces derniers, elle va devoir élaborer une stratégie pour les organiser en ordre cohérent, afin de cibler les financements et de mener des actions de grande ampleur. Pensez-vous qu'il soit possible de développer, voire de renforcer, la coopération entre les cancéropôles et l'INCa sur l'avancement de la recherche ? Quel pourrait être le rôle de l'INCa dans le cadre d'une coopération européenne, voire internationale ?

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