Intervention de Jean-Louis Bal

Réunion du 22 juillet 2014 à 16h30
Délégation aux outre-mer

Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, SER :

Ce projet de loi est une bonne base. Nous proposons de l'améliorer, notamment pour ce qui touche à la simplification ; malheureusement, nombre d'entreprises dans les DOM, déjà très affaiblies, risquent de disparaître d'ici à ce qu'il devienne totalement opérant.

Les lois Grenelle fixent un objectif de 50 % d'énergies renouvelables sur l'ensemble des usages de l'énergie dans les départements d'outre-mer à l'horizon 2020. Pour tenir cet objectif, il faudra s'appuyer sur l'ensemble des énergies renouvelables, par nature complémentaires. La biomasse est stockable, tout comme l'hydraulique, ce qui peut permettre de gérer la variabilité de l'éolien et du solaire ; la géothermie est par essence une énergie de base accessible 8 700 heures par an, autrement dit vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

On ne peut pas, d'un côté, avoir des projets à plus ou moins long terme sur la géothermie ou le stockage hydraulique et, de l'autre, tout arrêter en photovoltaïque pour des questions de taux de pénétration des énergies dites intermittentes, ou stopper l'éolien à cause d'un problème de cohabitation avec les radars en Guadeloupe. Tout cela n'est pas acceptable pour des entreprises qui ont besoin de stabilité et de visibilité.

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