N'oublions pas pour autant la réalité du contexte de l'outre-mer : à côté de chez nous, il n'y a pas que Sainte-Lucie… Le Brésil, avec 200 millions d'habitants, est à deux heures de vol. Nos régions sont membres de l'Association des États de la Caraïbe, de l'OICS, de CARICOM, de l'ASEPAL. Les Mexicains nous demandent de venir, car ils sont eux aussi très demandeurs de solutions énergétiques autonomes. La Martinique, la Guadeloupe et la Guyane pourraient être des terres d'excellence à l'exportation. On oublie trop souvent que nous avons un bassin naturel et que, par l'intermédiaire des Brésiliens, nous pourrions parfaitement exporter notre savoir-faire vers l'Italie et la France via des joint-ventures qui nous permettront d'optimiser les coûts. C'est en ce sens que ce texte est fondamental pour l'outre-mer. Cessons de le regarder par le petit bout de la lorgnette ! « Un jour la nature nous redonnera la main », a dit le poète. C'est ce qu'elle est en train de faire !
Je vous remercie, messieurs, de nous avoir permis de terminer sur cette note très positive.