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Intervention de Gaby Charroux

Séance en hémicycle du 13 novembre 2012 à 21h45
Projet de loi de finances pour 2013 — Économie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, les politiques conduites dans le cadre de la mission « Économie » portent sur des enjeux essentiels pour le redressement économique de notre pays. Dès lors, on ne peut que regretter la baisse de plus de 2 % des crédits de cette mission.

Puisqu'il n'est pas envisageable, dans cette courte explication de vote, d'évoquer la multitude des dossiers impactés par les crédits de cette mission, je m'en tiendrai à quelques-uns.

Pour ce qui concerne les crédits alloués au développement des entreprises, nous accueillons bien sûr favorablement la proposition de création de la Banque publique d'investissement. Cependant, nous doutons que le seul soutien à l'investissement des entreprises innovantes et exportatrices, qui sera l'objectif central de la BPI et sur lequel se concentrent déjà les moyens de la présente mission, puisse porter ses fruits sans aucune conditionnalité en matière d'emploi, de formation, de progrès écologique.

En outre, les ressources de la BPI seront assez limitées : certes importante, sa capacité de financement de 40 milliards d'euros est à comparer à l'encours de crédits aux entreprises, qui dépassait les 1 000 milliards d'euros en août dernier. C'est dire, à l'image des budgets que nous examinons, la minceur des moyens disponibles.

Nous pensons qu'il est nécessaire de développer les moyens d'une maîtrise nouvelle du crédit bancaire pour sécuriser l'emploi et la formation et engager ainsi une transition écologique.

En second lieu, j'évoquerai la situation de La Poste. Comme l'a fort bien rappelé la rapporteure pour avis, Michèle Bonneton, la mise en oeuvre des missions de service public confiées à l'entreprise n'est pas satisfaisante et les conditions de travail des postiers se dégradent. Le nombre de bureaux de vote diminue considérablement : il est passé de 15 000 en 2004 à moins de 10 000 aujourd'hui. (Exclamations et rires sur divers bancs.)

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