Intervention de Boinali Said

Réunion du 11 septembre 2014 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoinali Said :

Une dynamique d'accompagnement est en effet nécessaire. Il arrive cependant que de telles démarches restent incomplètes, compte tenu de la diversité de nos territoires. Il convient d'étudier très en détail les collectivités concernées. Je pense, en l'occurrence, à Mayotte, où les tarifs de l'électricité sont très élevés et où les familles sont souvent nombreuses et sans aucun revenu. Ne pourrait-on essayer d'établir un tableau comprenant les hypothèses de tarif en fonction du mode de production de l'électricité ? Quand bien même bénéficierions-nous de la solidarité nationale sous forme de péréquation, l'argent serait investi immédiatement dans la production d'énergie classique et n'aurait pas d'effet sur le prix d'achat de l'électricité. D'où la nécessité d'un diagnostic en termes de coûts de revient.

Cela dit, c'est une chance inouïe pour nous que d'avoir à tester un schéma de développement partant de la production locale.

À Mayotte, je l'ai dit, beaucoup de foyers ne disposent d'aucun revenu et ne sont donc pas concernés par le système de réduction d'impôt prévu par le texte. Ne pourrait-on imaginer à la place une forme d'allocation ?

Je crois enfin qu'il faut beaucoup insister sur la formation. Les technologies étant nouvelles, le risque est d'avoir à importer aussi bien la production que la compétence. Or c'est un autre type de développement que nous espérons voir émerger.

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