Intervention de Johann Leconte

Réunion du 11 septembre 2014 à 11h00
Délégation aux outre-mer

Johann Leconte, directeur des relations avec les élus et les associations :

Je peux apporter un éclairage sur ce point. À Saint-Pierre-et-Miquelon, il peut être plus simple d'envoyer les tonnes à recycler sur le territoire métropolitain que de les porter à quarante kilomètres, sur le territoire canadien, ce qui est tout de même un paradoxe environnemental. La loi française autorise le transfert de déchets mais avec de multiples contraintes. Une balle de bouteilles en plastique triées a le statut de déchet ; il est difficile de l'exporter ailleurs que dans un pays européen. De son côté, le Canada impose des contraintes sanitaires qui empêchent quasi totalement l'importation de bouteilles de lait vides, par exemple, des bouteilles qui, au passage, ont probablement été exportées par le Canada pour être consommées à Saint-Pierre-et-Miquelon. Il faudrait donc voir comment de tels échanges pourraient être facilités, dès lors qu'il s'agit de déchets non à détruire mais à introduire dans un circuit industriel de production.

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