Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 17 septembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Loi croissance

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député, j’ai eu l’occasion de le dire lors d’une précédente réponse, l’objectif de la loi Croissance est, beaucoup plus largement, de développer l’activité dans notre pays et, par conséquent, de faire baisser les prix quand c’est possible, afin de redonner des marges de manoeuvres aux entreprises comme aux ménages et de créer des emplois, en particulier pour les plus jeunes et les plus fragiles. Ces mesures devraient permettre, là où c’est possible et souhaitable, d’avoir un effet sur l’activité de notre économie.

C’est à l’aune de ces critères que nous entendons réformer et proposer une série de dispositions qui concerneront divers secteurs et prestations. Il ne s’agit donc pas d’une loi relative aux professions réglementées, lesquelles ne représentent qu’une part mineure de la démarche engagée.

Cela étant, c’est vrai, ces professionnels s’inquiètent, ce qui est bien légitime dès lors qu’ils ont pu être stigmatisés ou ont nourri le sentiment de l’être. Aussi voudrais-je insister ici sur les trois points intangibles qui présideront à la conduite de cette réforme : le respect de la sécurité juridique, le respect de la sécurité sanitaire et le respect de l’équilibre des territoires. Nous y serons très vigilants avec Christiane Taubira et Marisol Touraine, qui mèneront avec moi ces réformes. Je compte en effet les conduire dans un esprit de concertation, ce qui a commencé dès ce matin avec Christiane Taubira et se poursuivra avec la ministre des affaires sociales, avant que le Premier ministre ne prenne une décision dans les prochaines semaines.

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