Intervention de Nicolas Dhuicq

Séance en hémicycle du 17 septembre 2014 à 15h00
Lutte contre le terrorisme — Avant l'article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Quelques réflexions sur ce que M. le rapporteur vient de dire : la France a encore une souveraineté nationale, la France a encore une diplomatie – du moins nous l’espérons –, la France a encore des intérêts à défendre dans le monde, et je ne vois pas au nom de quoi il serait gênant que nos services, quels qu’ils soient, se prononcent sur les conflits dans le monde. Je ne vois pas en quoi cet argument serait gênant et viendrait démonter les amendements de mes excellents collègues ! Ces amendements sont suffisamment bien rédigés pour que nous prenions en compte le phénomène de privatisation, qui s’opère surtout dans le monde anglo-saxon, des forces qui sont censées exercer la violence au nom des États, c’est-à-dire ceux qu’on appelle les contractors en anglais ou les mercenaires ici. Ils sont suffisamment bien rédigés pour que des ressortissants français puissent participer à ces forces et à ces opérations lorsqu’elles sont dans notre intérêt, dans l’intérêt de la France et de la nation française souveraine.

J’ai entendu également le terme de « plurinationaux » ou « poly nationaux » : je pensais que l’on pouvait aller jusqu’à deux nationalités. Je veux bien qu’on ait des multicartes, possédant dix ou quinze nationalités : pourquoi pas ! On a quelques exemples, sans provocation, dans le Gouvernement actuellement. Je suis quand même étonné de cette absence de prise en compte de la souveraineté nationale, en permanence, dans nos raisonnements.

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