Intervention de Monique Iborra

Réunion du 17 septembre 2014 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Une estimation des économies attendues du raccourcissement du séjour dans les maternités a-t-elle été effectuée ? La mise en oeuvre de cette disposition accélérerait la rotation des lits occupés, ce qui nécessiterait soit un gain de productivité important des personnels soit l'augmentation des effectifs. De plus, les actes de suivi augmenteraient nécessairement, puisque les femmes ayant accouché nécessitent des soins postnataux.

Le projet de loi sur la stratégie nationale de santé contiendra certainement des éléments en rapport avec vos préconisations en matière de permanence des soins et d'urgences. J'indique que la région Midi-Pyrénées a mis en place, au début du mois de juin, un système qui associe les médecins libéraux et les médecins hospitaliers dans les locaux du SAMU, pour répondre aux urgences. En trois mois, déjà 11 000 appels ont été recensés.

Enfin, il est classique de stigmatiser les dépenses à l'hôpital, mais nous ne sommes pas en mesure ici de faire la comparaison entre coûts publics et coûts privés en matière de dépenses de personnels puisque l'obligation législative de transmission des comptes des cliniques privées aux Agences régionales de santé (ARS) n'est pas appliquée. Cela doit interpeller les législateurs que nous sommes. Il faut faire en sorte que le décret d'application du code de la santé publique concerné soit publié rapidement pour rendre effective cette obligation de transmission.

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