Intervention de Gilles Lurton

Réunion du 17 septembre 2014 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Cela fait plusieurs années que le rapport de la Cour des comptes souligne la difficulté à développer la vente de médicaments génériques. D'où vient ce blocage ? Est-ce une réticence des médecins ? Des patients ?

Il n'y a pas grand-chose dans le rapport sur la consommation des médicaments dans les hôpitaux. Que deviennent ceux qui ne sont pas consommés en raison d'un changement de traitement ? Parfaitement conditionnés, ils pourraient fort bien être réutilisés à d'autres fins.

Lors de l'examen du PLFSS l'année dernière, Mme la ministre des affaires sociales s'était engagée à engager dans notre pays une expérimentation de délivrance de médicaments à l'unité. Les résultats sont-ils connus ?

Nous avons également adopté une réforme de la biologie médicale qui a immédiatement conduit à des regroupements de laboratoires et à la création de laboratoires départementaux pour l'analyse des prélèvements, cela au détriment de la proximité. L'application de cette loi a-t-elle engendré des économies, alors que la Cour souligne des dépenses toujours excessives de biologie médicale ?

Enfin, malgré les réponses apportées par la Caisse nationale du régime social des indépendants, nous avons encore un système extrêmement défaillant. On pourrait en dire autant de la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse (CIPAV), qui accuse, comme le RSI, d'importants retards dans la liquidation des pensions de retraite et qui, en outre, ne daigne pas répondre aux questions de ses affiliés.

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