Intervention de Cécile Duflot
Séance en hémicycle du 1er octobre 2014 à 21h45
Transition énergétique
Cécile Duflot :Au contraire, comme tous les grands chantiers dont l’humanité s’est dotée, elle a un prix. C’est une évidence et c’est bien le rôle de l’État de donner des perspectives. Certes, il ne fera pas tout, ces enjeux sont trop immenses. Et madame la ministre, je veux vous dire que là où vous prévoyez 10 milliards d’euros sur trois ans pour la transition énergétique, EDF prévoit d’investir 110 milliards d’euros sur ses réacteurs.
Madame la ministre, je veux dire devant vous que ce que nous craignons, c’est que ce soit l’absence d’écologie dans notre pays qui soit punitive. Je l’avais relevé alors que j’étais encore ministre : la transition énergétique s’accommode bien mal d’une politique de réduction des dépenses. Elle permet de faire des économies, certes, mais elle exige aussi des investissements durables, ambitieux, précis et ciblés.
2 commentaires :
Le 12/05/2016 à 11:22, Griffais a dit :
Arrêter le "Train 49-3"
Le train 49-3 du 10 mai 2016 est devenu fou, il arrive à toute allure dans une gare terminus de 60 millions de voyageurs.
Avant la catastrophe, il passe par une petite gare où se trouve un interrupteur « arrêt d’urgence », cet interrupteur a été peint en bleu. Des voyageurs de cette toute petite gare seraient tentés de sauver ceux de la gare terminus, mais ils ont peur du bleu (qui ne déteint même pas).
Je n’étais pas Front de Gauche, je salue le courage politique de ceux qui déjà par le passé ont montré leur véritable détermination et leur courage (aussi physique) à sauver une certaine France.
Le 03/10/2014 à 09:07, laïc a dit :
Avec 2000 milliards euros de dette globale, les investissements futurs demandent à être réévalués. Il faut être clair : dans l'état actuel des finances publiques, l'Etat français ne peut plus investir, il est piégé par l'optimisme démesuré et l'imprévoyance des gouvernements passés. L'avenir de la France et sa restructuration sont hypothéqués par cette dette démesurée et surtout par l'incapacité effective de la France à la rembourser.
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