Intervention de Christophe Sirugue

Réunion du 1er octobre 2014 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue :

Cette proposition de loi illustre la tendance de l'UMP à ne vouloir assurer que la flexibilité sans jamais accroître la sécurité des salariés. Le législateur est intervenu à cause de l'existence de la précarité professionnelle : ce n'est pas lui qui l'a créée. Le Parlement a procédé à un encadrement en privilégiant les accords de branche sur ceux passés dans les entreprises et en instaurant ce seuil des 24 heures, que l'on peut discuter, mais qui constitue une réponse à la précarité professionnelle, notamment celle vécue par les femmes.

Que proposez-vous ? Balayer ce dispositif, relancer une vague d'accords d'entreprise qui maintiennent les salariés dans la dépendance à l'égard de leur employeur et supprimer la représentation salariale qui permettait d'accompagner ceux qui se trouvaient confrontés à des difficultés ! Vous êtes animés d'une volonté dogmatique de supprimer tout ce qui permet de sécuriser le parcours d'un salarié, et rien dans ce texte ne répondra au problème de précarité professionnelle des femmes dont vous aviez pourtant reconnu l'existence.

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