Intervention de Gérard Cherpion

Séance en hémicycle du 9 octobre 2014 à 9h30
Simplification et développement du travail de la formation et de l'emploi — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Comment soutenir cela alors que notre pays compte cinq millions de chômeurs et de plus en plus de gens en situation de précarité ?

Vous avez insisté sur le rôle des représentants du personnel. Je suis d’accord avec vous, ils sont nécessaires, mais actuellement quatre millions de salariés, ceux qui travaillent dans les TPE, ne sont pas représentés ! Il est donc absolument nécessaire que le personnel soit représenté, pas nécessairement dans l’entreprise, mais au moins de façon territoriale.

M. Krabal a mis en cause l’ancienne majorité qui, selon lui, n’aurait pas eu à affronter de crise. Selon lui, il ne s’est rien passé en 2008, l’affaire Lehman Brothers n’a pas eu lieu. La crise n’aurait commencé qu’en 2012 ! Certes, la crise a aussi commencé cette année-là, je le reconnais, mais qui pourrait nier qu’en 2008, nous ayons dû faire face à une crise, qui d’ailleurs a donné lieu à un important plan de relance qui a effectivement alourdi l’endettement de la France. Mais sans ce plan de relance, où en serions-nous aujourd’hui ?

Non, nous n’avons pas aboli les 35 heures durant la période où nous avons été au pouvoir, mais la loi a tout de même été modifiée quatre fois. Certes, nous ne sommes pas allés assez loin. J’en suis d’accord.

Selon Mme Fraysse, je serais un dangereux représentant du MEDEF. Je ne sais pas s’il s’agit d’un compliment…

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