Intervention de Françoise Laurant

Réunion du 1er octobre 2014 à 16h15
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes :

C'est que cela coûte moins cher qu'une IVG chirurgicale. Puisque le délai autorisé est court, davantage d'IVG médicamenteuses seraient pratiquées en ville, dans les zones éloignées des hôpitaux, s'il y avait plus de médecins installés en cabinets libéraux ; mais un médecin de campagne isolé ne se lancera pas seul dans cette activité. Un peu plus d'IVG médicamenteuses seraient peut-être pratiquées en zones rurales s'il existait des réseaux permettant aux médecins de se former. Je ne pense pas que le ministère cherche à ce qu'il y ait davantage d'IVG médicamenteuses en ville.

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