Intervention de Michel Issindou

Réunion du 14 octobre 2014 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Issindou :

On peut penser que le système des retraites n'est pas sauvé et, si nous avons dû le retoucher en 2013, c'est parce que vous n'avez pas su saisir trois opportunités : en 2003, 2008 et 2010. Vous revenez sur le fait que nous n'avons pas reporté l'âge légal de départ à la retraite – nous verrons bien ce que vous allez retenir de grandiose des propositions multiples et variées des trois favoris à l'élection de la présidence de l'UMP. Notre choix est, en effet, différent du vôtre et nous avons décidé de ne pas changer l'âge légal de départ à la retraite en allongeant la durée de cotisation – ce qui d'ailleurs revient à peu près au même. Je le répète : l'âge légal n'a pas de sens. Si l'on demande à chacun de travailler quarante-trois annuités, certains partiront à la retraite au-delà de soixante-cinq ans. Nous avons décidé de réduire les déficits sociaux jusqu'à 2020, après quoi l'allongement de la durée de cotisation nous mènera, en 2035-2040 à une situation satisfaisante.

J'ai l'honnêteté de rappeler que, pour atteindre ces objectifs, il ne faut pas que la situation économique se dégrade trop – mais ce qui vaut pour nous, vaut pour vous, tous les systèmes étant bâtis sur des prévisions de croissance économique correcte.

M. Jacquat a souligné que, jusque-là, toutes les retraites ont été payées. Certes, mais à crédit, ce qui a alourdi la dette publique et la dette sociale – il n'y a pas de quoi être fier. Nous sommes en train de rétablir les équilibres. Laissons donc vivre la réforme des retraites telle qu'elle a été bâtie l'an dernier. Elle donne ses premiers résultats financiers et, dans un an, nous tirerons les conséquences d'un premier bilan.

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