Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 20 octobre 2014 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Article 27

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

Vous avez raison.

À titre personnel, j’ai milité pour une baisse des dépenses de l’audiovisuel public. Le budget de la culture et de la communication est constitué grosso modo de deux composantes à peu près identiques : 50 % pour la culture et 50 % pour la communication. Autant nous avons demandé beaucoup de sacrifices et d’efforts à la culture au cours des dernières années – même si nous avons à peu près sanctuarisé le budget de la culture dans ce projet de loi de finances –, autant le budget de l’audiovisuel public en général, qui représente 3,8 milliards d’euros, et celui de France Télévisions en particulier – 3,2 milliards d’euros – a été préservé.

On nous a dit que des chaînes allaient fusionner et que cela permettrait de réaliser des économies d’échelle sur les moyens communs ; on nous a dit ensuite qu’il faudrait du temps, parce que les statuts des personnels n’étaient pas les mêmes, puis parce que les logiciels de paye n’étaient pas les mêmes… Bref, il fallait toujours du temps. Et très honnêtement, pendant la préparation de ce projet de loi de finances, nous avons surtout insisté sur la nécessité de réduire les dépenses, comme nous l’avons fait pour tous les budgets, y compris pour les collectivités territoriales.

Vous avez posé une question précise. Pour l’instant, le Gouvernement n’a évidemment pas demandé la reprise des séquences de publicité – vous le sauriez – que ce soit après vingt heures ou une fois par film – les deux options ont été évoquées par les différents présidents de chaîne. Pour l’instant, le Gouvernement n’a pas retenu cette solution. « Pour l’instant », allez-vous dire…

Moi, j’ai surtout milité pour qu’il n’y ait plus de contribution du budget de l’État à l’audiovisuel public. C’est le chemin que nous empruntons et qui doit devenir réalité à l’horizon 2017, ou en tout cas dans la séquence définie par la loi de programmation des finances publiques.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion