Je me réjouis de cet accord, car il va permettre une sorte de normalisation d'une coopération qui existe déjà, et ce depuis longtemps. Je me souviens moi-même avoir participé à des négociations complexes sur la couverture aérienne de l'Algérie quand ce pays, avant de sombrer dans la guerre civile, envisageait une couverture radar intégrale.
Notre histoire avec l'Algérie est une histoire d'amour-haine. Mais, pour ce qui est des militaires des deux pays, ils s'entendent très bien. S'il existe une internationale, c'est bien celle des militaires d'active. Après cela, ces bonnes relations sont compliquées par toutes les autres difficultés de notre relation avec l'Algérie.
Enfin je regrette que l'échange de notes verbales auquel il a été procédé n'ait pas été joint au texte de l'accord.