Intervention de Jean-Pierre Dufau

Réunion du 7 novembre 2012 à 10h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Dufau, rapporteur :

Je ne vois guère ce que je pourrais ajouter à vos propos : vous avez rappelé à juste titre l'intérêt de cet accord, malgré ses limites : il pose un cadre pour développer une coopération avec l'Algérie, même s'il faudra du temps.

Je suis tenté de répondre positivement sur le dialogue 5 + 5, mais en rappelant aussi que l'on part de très loin avec l'Algérie, qui reste un Etat relativement fermé. C'est précisément pour cette raison que nous devons essayer d'entrer en contact. Sinon, il n'y a aucune chance de voir les fenêtres s'ouvrir.

S'il s'agit bien ici de coopération dans le domaine de la défense, ce texte n'est pas un « accord de défense » à proprement parler.

Les pays du Maghreb sont effectivement essentiels en raison de leur superficie, mais aussi de leur population, et l'on ne peut pas parler du Maghreb sans l'Algérie, bien sûr.

Je veux dire à Marie-Louise Fort qu'en matière d'armement plus spécifiquement, des dispositions de sécurité adaptées à chaque programme particulier peuvent être adoptées au cas par cas, via l'élaboration d'un protocole de sécurité.

Monsieur Mariani, je ne reviendrai pas sur les prises de position des uns et des autres, sauf pour rappeler que ces questions douloureuses et passionnelles ne sont pas l'objet de cet accord. Il vise à développer une approche pas à pas, en construisant des ponts. C'est ainsi que l'on peut essayer de régler les problèmes.

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