Intervention de Dominique Dord

Réunion du 8 octobre 2014 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Dord :

Votre constat, monsieur le président, est accablant, et je ne suis pas sûr que les remèdes que vous nous proposez soient à la hauteur – en tout cas je voudrais m'en assurer.

Ce n'est pas tant le procès de la dette que vous faites que celui de la mauvaise gestion. Vous stigmatisez les plans « Hôpital 2007 » et « Hôpital 2012 ». Personne ne peut contester que les investissements, dans certains établissements hospitaliers, étaient nécessaires. Ce qui m'accable – et vous ne donnez pas de réponse –, c'est de devoir m'interroger sur la raison pour laquelle, alors même que ces plans étaient très encadrés puisqu'il s'agissait de plans d'État, on a laissé engager des investissements inutiles, parfois même surdimensionnés. Il faut déterminer les responsabilités, ce que vous ne faites pas ou peu.

Je voudrais par ailleurs être certain de l'efficacité du remède que vous proposez : limitation du recours à la dette et encadrement centralisé de la gestion de celle-ci. Ces contrôles étaient en effet déjà prévus par les deux plans mentionnés. Or vous proposez de confier ce rôle d'encadrement, à peu de chose près, aux mêmes institutions et aux mêmes personnes.

Je voudrais bien suivre vos recommandations, croire en leur efficacité, mais j'en doute et, comme un certain nombre de mes collègues, je note un vrai déficit de gestion un peu partout, à tous les niveaux.

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