Cet amendement vise à ne budgéter au titre de l’AME que les dépenses liées aux soins urgents, pour montrer à quel point il serait malvenu de penser que nous voudrions supprimer l’AME parce que nous serions des malotrus désireux de laisser se développer les épidémies dans toute la France. Nous sommes aussi conscients que les autres de la nécessité de soigner les personnes en grande difficulté, dans leur intérêt comme dans celui de notre pays. C’est la raison pour laquelle cet amendement prévoit de maintenir les crédits d’urgence. Mais c’est purement symbolique, car le système est à bout de souffle. Il doit être totalement réformé et aligné sur les standards de nos voisins européens.