Madame la députée, j’ai essayé de bien comprendre votre argumentation. Manifestement, dans cette baisse de 20 % que vous annoncez figurent les fameux crédits du Programme d’investissements d’avenir. Ils sont inscrits une fois pour toutes dans les crédits de l’État et ne reviennent donc pas de manière récurrente dans le budget que j’ai l’honneur de porter.
Cette baisse n’existe donc pas, permettez-moi de vous le dire. Je suis prêt, de manière très concrète, à vous l’écrire. Il n’y pas de baisses des crédits alloués ni au secteur associatif, ni à la mission « Politique de la ville » que j’ai défendus hier, ni aux autres dispositifs, qu’ils concernent la jeunesse ou le sport.
Au contraire, avec les 100 millions d’euros inscrits pour le PIA « Jeunesse », nous avons les moyens d’agir, y compris sur le projet « la France s’engage » que vous avez évoqué dans votre propos.
Je vous rassure : le secteur associatif, soutenu par les collectivités territoriales et par l’État, voit ses financements totalement préservés. Encore une fois, je me tiens à votre disposition, si vous le souhaitez, pour vous donner des explications d’ordre technique sur la question que vous posez.