Intervention de Martine Martinel

Séance en hémicycle du 25 novembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Plan de lutte contre le décrochage scolaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, 140 000 jeunes quittent chaque année l’école sans diplôme. En sortant du parcours scolaire, ils n’ont pas les moyens de trouver un emploi et de s’insérer dans la vie professionnelle. Le décrochage scolaire est synonyme d’isolement et de précarité. Pour nous tous, il est intolérable que cette situation s’installe.

La jeunesse est la priorité de notre quinquennat, comme l’a affirmé le Président de la République. D’ici à 2017, le nombre d’élèves qui décrochent du système scolaire doit au moins être divisé par deux.

Dès la rentrée de 2012, madame la ministre, Vincent Peillon a lancé un plan de lutte qui a permis à 23 000 décrocheurs de trouver une formation ou un stage ; cet effort doit être poursuivi.

Vendredi dernier, vous avez présenté un plan qui mobilise 50 millions d’euros par an. Ce plan, c’est une chance offerte à ceux qui n’ont pas pu suivre une scolarité normale, et c’est aussi un investissement d’avenir pour la société. Le décrochage scolaire, en effet, est un mal qu’il faut combattre et détecter précocement. Il faut accompagner les jeunes en difficulté, associer les parents et, enfin, donner aux enfants les moyens nécessaires.

La lutte contre le décrochage scolaire passe par une action de prévention et un accompagnement tout au long de la scolarité pour les élèves qui ont des difficultés, par de nouveaux outils pour ceux qui ne fréquentent plus l’école et pour leurs parents, et enfin par des moyens concrets pour leur retour à la formation.

Pouvez-vous, madame la ministre, nous détailler le contenu du plan de lutte contre le décrochage que vous avez présenté vendredi dernier ?

Je profite des quelques instants qu’il me reste pour ajouter, en cette journée de lutte contre les violences physiques, que les violences verbales sont tout aussi nuisibles !

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