La France est la deuxième puissance maritime mondiale grâce aux outre-mer, et nous en sommes fiers. Malheureusement, bien que des plans aient été mis en place, les Antilles sont depuis des années victimes des effets du chlordécone. Ce phénomène impacte défavorablement le secteur, ce qui explique que, malgré les efforts entrepris, le renouvellement de la filière aux Antilles, et singulièrement à la Martinique, ne se produit toujours pas. Certes, les dispositions européennes s'imposent à nous, des mesures françaises s'appliquent chez nous, mais nous avons besoin d'être aidés et accompagnés. À ce titre, les députés de la Martinique – et peut-être plus largement des outre-mer – vous rencontreront très prochainement, car nos problèmes spécifiques demandent une attention particulière. Je vous remercie par avance, monsieur le secrétaire d'État, pour cet entretien que vous nous accorderez.