Intervention de André Vallini

Séance en hémicycle du 2 décembre 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Situation de la rn 116 dans les pyrénées-orientales

André Vallini, secrétaire d’état chargé de la réforme territoriale :

Monsieur le député, chacun connaît votre engagement sur ce dossier très important pour le département des Pyrénées-Orientales. Je tiens à vous rassurer sur la volonté du Gouvernement de voir se poursuivre l’aménagement de la RN 116 qui relie Perpignan à la frontière espagnole.

Cette route nationale est aujourd’hui aménagée en deux fois deux voies, avec les caractéristiques d’une voie express sur la section entre Perpignan et Ille-sur-Têt, qui enregistre de forts trafics du fait de sa proximité avec l’agglomération de Perpignan.

L’État entend bien sûr poursuivre la réalisation de la déviation du hameau de Joncet en première priorité. Les crédits nécessaires à son achèvement, soit 15,6 millions d’euros, figurent dans le mandat de négociation qui a été adressé au préfet de la région Languedoc-Roussillon dans le cadre de l’élaboration du CPER 2015-2020. En parallèle, des travaux de sécurisation et d’aménagement de carrefours se poursuivent sur cet route.

Quant à la nécessité d’une mise à deux fois deux voies de la totalité de la section Ille-sur-Têt-Prades, déclarée d’utilité publique le 16 juillet 2008, les études de conception ont récemment conduit à en réévaluer le coût à quelque 300 millions d’euros en raison de contraintes géologiques très fortes. Une optimisation du projet est aujourd’hui recherchée par les services de l’État en région, mais les économies qui paraissent envisageables ne seront guère sensibles.

Je souhaite ici réaffirmer l’importance des enjeux de sécurité et de réduction des nuisances qui s’attachent à l’aménagement de la RN 116 dans les Pyrénées-Orientales. C’est la raison pour laquelle le secrétaire d’État chargé des transports va demander au préfet de région d’engager une étude de parti pris d’aménagement de la RN 116 afin de proposer un ensemble d’opérations priorisées et soutenables financièrement, tant pour l’État que pour les collectivités locales concernées.

Pour concrétiser cet engagement, le mandat de négociation du CPER 2015-2020 envoyé au préfet de la région Languedoc-Roussillon prévoit une enveloppe globale de 10 millions d’euros, en vue de réaliser cette étude et de procéder à des acquisitions foncières, voire aux premiers travaux qui pourraient en découler.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion