Intervention de Nicolas Sansu

Séance en hémicycle du 2 décembre 2014 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Article 14

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

M. le secrétaire d’État a eu raison d’élargir le propos à la contribution des banques et à ce qu’elles touchent de la part de la collectivité. Telle est bien la question.

Madame Dalloz, excusez-moi, je n’arrive pas à pleurer sur les comptes des banques. C’est extraordinaire ! Notre plus grande banque a été condamnée aux États-Unis – à mon avis de manière quelque peu inadmissible mais c’est ainsi –à une amende de 7 milliards d’euros et elle réussit à n’avoir que 1,5 milliard de pertes. Cela laisse rêveur en comparaison d’autres secteurs.

Le secteur bancaire n’est pas en crise. Or, le CICE lui est versé. Je crois donc que M. le secrétaire d’État a posé la bonne question : est-il utile que des secteurs non délocalisables puissent bénéficier du CICE ?

Pleurer sur les banques aujourd’hui, c’est un peu fort, quand l’effort de tous les contribuables sert à offrir à des secteurs qui n’en ont pas besoin des allégements de charges à mon avis indus.

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