Le président de la Commission européenne a annoncé un plan d'investissements de 315 milliards d'euros sur trois ans dans des secteurs clefs. Pensez-vous que l'affectation de 100 milliards d'euros par an, soit 0,6 % du PIB de l'Union européenne, suffise à stimuler la relance ? Misant sur l'effet de levier, M. Juncker espère, avec 1 euro, attirer 15 euros de financements privés supplémentaires : est-ce crédible ?
Monsieur Buigues, dans votre dernière publication sur le décrochage industriel de notre pays, vous affirmez que la France souffre depuis plusieurs années d'un manque de cohérence de ses politiques industrielles et que c'est davantage à corriger cela qu'il faut s'atteler plutôt qu'à créer des outils d'intervention publique comme le CICE ou le CIR. Pourriez-vous nous en dire davantage ?