Je voterai ce dispositif. Je suis maire d'une ville où plus de 500 jeunes entre seize et vingt-cinq ans cherchent du travail, et qui comprend un quartier où 40 % des jeunes sont au chômage : toutes les mesures, même celles qui s'apparentent plus à un pansement qu'à un médicament, sont bonnes à prendre.
Ensemble, nous devons toutefois améliorer ce dispositif.
J'ai bien entendu ce qu'a dit le ministre délégué sur la formation : il faut maintenant clarifier le texte.
Je vous rejoins sur le risque d'effet d'aubaine dans le secteur marchand ; toutefois, je défendrai tout à l'heure un amendement visant à permettre aux très petites entreprises, de moins de deux salariés, d'utiliser ce dispositif. Elles ne seront pas concernées par les futurs contrats de génération ; or, ces entreprises, commerciales et artisanales notamment, constituent un véritable gisement d'activité, et sont capables d'assurer une formation de qualité ; des jeunes qui mettraient le pied à l'étrier grâce à un contrat d'avenir pourraient par la suite créer leur propre activité. Cela répondrait au souhait du Président de la République, du Gouvernement, de nous tous.